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La voie spirite
28 septembre 2014

Régression

21351258-cyber--femme-moderne-avec-le-concept-de-l-il-matriceDans un état modifié de conscience, l'esprit se retrouve dans une disposition particulière par rapport à l'état d'éveil ordinaire qui lui permet d'accéder à certaines aptitudes habituellement annihilées. Sous hypnose, la transe donne la possibilité à l'esprit, s'il y est dirigé, d'opérer une remontée dans le temps appelée régression.
 
Durant ce voyage, des événements du passé de l'expérienceur, quelquefois apparemment totalement perdus pour sa mémoire, sont rappelés à sa conscience avec les émotions qui leurs sont associées. Il est possible ainsi de ramener l'esprit jusqu'à la naissance et même avant, jusqu'aux moments suivant sa conception. Nous pouvons constater que l'ensemble de notre existence est mémorisée définitivement, l'oubli n'étant finalement qu'une mise en sommeil des souvenirs.
 
Plus, durant cette régression, la personnalité de l'expérienceur se modifie pour correspondre à celle des instants revécus. Nous savons, grâce à l'étude des amnésies permanentes notamment, que le tempérament n'est pas lié à la mémoire. Ce changement de comportement ainsi que l'impression de revivre réellement les événements du passé tendent à démontrer que cette expérience est plus qu'une simple revivance.
 
Parfois, il est aussi possible, dans une transe profonde, de remonter plus loin dans le temps, avant la naissance et la conception, dans d'autres existences qui semblent être des vies antérieures. Car les souvenirs qui sont alors rappelés n'appartiennent pas à l'existence actuelle de l'expérienceur, d'autant plus qu'ils lui sont antérieurs, mais sont néanmoins vérifiables concrètement dans les différentes archives. L'expérienceur a parfois aussi accès, dans cet état, à des compétences qui lui étaient jusque là inconnues, qui relèvent d'une autre culture, sans rapport avec sa vie d'aujourd'hui.
 
Souvent, il n'existe aucun point commun entre les réminiscences relatées et les existences des différents membres de l'ascendance de l'expérienceur. Il n'y a donc pas, à priori, de liens héréditaires, notamment par l'intermédiaire d'éventuels chromosomes mémoire, qui expliqueraient l'émergence de ce savoir, émergence qui, dans ce cas précis, n'est pas un accès à un savoir universel comme dans d'autres types d'état modifié de conscience car il correspond à celui d'une existence particulière.
 
Ces souvenirs, probablement de vies antérieures, et le changement de personnalité de l'expérienceur durant la régression tendent à démontrer, non seulement le phénomène de réincarnation, mais aussi, à cette occasion, un véritable voyage dans le temps de l'esprit.
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27 septembre 2014

Vecteurs

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Dans le monde matériel, celui des particules, l'univers évolue, mu par des forces physiques dont nous connaissons l'existence mais que nous comprenons qu'en partie. En effet, à aujourd'hui, aucun modèle mathématique global n'est capable de fédérer les forces électromagnétiques, de gravitation, les forces nucléaires fortes et faibles telles que nous les concevons actuellement.
 
Nous avancerons dans notre compréhension de ces forces, et donc de notre environnement, lorsque nous comprendrons le vrai caractère de ce que nous appelons la matière, cet élément de l'univers dont la mécanique quantique nous dit qu'il est d'une nature indéfinie dans le temps et susceptible d'évoluer en fonction de son observation donc peut-être influençable par la conscience, cet élément qui semble être finalement à l'opposé de ce que nous en percevons, et plutôt à l'intersection des domaines des particules, des ondes, de l'énergie et de l'information.
 
Il en est de même pour le temps, dont nous savons maintenant qu'il n'est pas universel, que son apparente rigidité, comme celle de la matière, est un concept résultant de notre perception et de notre vision de notre monde. Comme le calcul mathématique nous le suggère, il nous faudra aussi certainement ajouter de nouvelles dimensions à notre conception de notre environnement.
 
Cependant, si ces dimensions supplémentaires sont inaccessibles à nos sens physiques, il est possible que nous puissions les appréhender par l'esprit. Plus, il est possible que cette démarche soit la seule pour y parvenir. Car, selon notre conception  matérialiste actuelle, il apparaît nous ne comprenons pas toujours, pour le moins, la vraie nature de ce que nous mesurons.
 
Si la pensée influence la pensée, la matière et peut-être les événements dans le temps, elle est certainement un élément constitutif de l'évolution de l'univers et donc à prendre en compte dans sa description. Il est possible aussi qu'il en soit le seul. La conscience pourrait être l'élément primordial, élément qui aurait comme supports d'évolution la matière, le temps, l'énergie, l'information et la vie. Et nous pouvons contribuer à son évolution, à notre niveau, surtout parce que nous en faisons partie. Nous pouvons, voire nous devons, y participer tant qu'esprit incarné par l'intention et l'amour, et notre intuition. Tous ces éléments sont, à des degrés différents, des vecteurs d'évolution de la conscience.
24 septembre 2014

Intention

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Si aujourd'hui le mystère de l'apparition de la vie reste complet à nos yeux, nous ne pouvons que constater que, de partout, elle émerge et en permanence. Nous la retrouvons en tous lieux, des déserts les plus arides aux océans les plus profonds. Chaque différence de milieu est pour elle un prétexte pour adopter de nouvelles formes et développer de nouvelles capacités physiques voire intellectuelles.

Mais ces nouveautés ne le sont que pour nous, conséquences de notre observation de plus en plus précise et de notre progressive ouverture d'esprit, car la vie n'a pas de normes, seule son adaptabilité est le point commun à toutes les formes de vie. Il a existé des périodes sur Terre où la vie a été éradiquée, tout du moins une partie de ses multiples formes, les fossiles de dinosaures en sont le témoignage, et ces périodes se répéteront probablement, mais dans les phases positives favorables à son développement, la vie s'adapte. C'est sa principale force, et ce, pour tous les règnes.

La vie serait donc une force fondamentale au même titre que les forces originelles qui sont à l'origine possible de notre univers et qui continuent à le faire évoluer, peut-être plus, un pouvoir, ou une partie d'un pouvoir primordial, dont une des forces serait sa volonté d'exister.

Mais la vie n'est pas la seule à l'œuvre. De nos jours, des études scientifiques ont mis en évidence l'existence d'une énergie émanant de pyramides contemporaines, énergie guérisseuse pour les règnes végétal et animal et purifiante pour le minéral. La vie a donc la possibilité de s'appuyer sur cette force de guérison de la Terre pour continuer à évoluer. Mais il apparaît que l'émergence de cette force n'est pas spontanée, tout du moins à notre niveau de conscience.

Il nous faut l'intention. Après avoir créé les conditions de l'avènement de la vie et fourni les ressources nécessaires à son développement, notre planète, mère et nourricière, peut nous donner plus que les moyens de notre simple subsistance, elle peut nous aider à guérir voire peut-être mieux, nous épurer, nous et notre environnement. La nature intrinsèque de cette force de guérison semble nous montrer la direction que nous devons prendre, une évolution constructive. Mais son caractère subtil qui se dérobe à notre perception nous suggère que, pour qu'elle se dévoile, nous devons avoir la volonté, l'intention de la trouver, et cette recherche élève notre conscience.

 

23 septembre 2014

Parcours

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Tous les peuples, sur tous les continents, des grandes civilisations aux tribus les plus reculées, ont une spiritualité, et ce depuis les temps les plus anciens où la conscience a émergé. C'est le point commun de toutes les sociétés. Les hommes l'expriment de manière différente selon leur culture, spirituelle mais aussi artistique et technique.
 
Ils y ont consacré des lieux où ils ont construit des monuments devenus sacrés. Ainsi ont émergé les églises, les mosquées, les cathédrales, les synagogues et les multiples temples de toutes les confessions, mais aussi les pyramides avec leurs nombreuses variantes, les sites mégalithiques et les menhirs pour les civilisations les plus anciennes.
 
Malgré leurs différences, tous ces lieux présentent certaines similitudes, physiques comme leur orientation, architecturales avec des références à la géométrie cosmique, et surtout spirituelle parce que ce sont des lieux d'énergie, énergie initiée quelquefois par l'utilisation des réseaux cosmotelluriques. Et cette énergie qui en émane est transmise au visiteur notamment au cours d'un parcours initiatique.
 
Des éléments architecturaux matérialisent le plus souvent, de manière subtile, ce parcours. Dans les églises et les cathédrales, la nef et le déambulatoire qui permettent de parvenir jusqu'au cœur et d'évoluer autour de lui symbolisent la démarche initiatique du visiteur, mais dans le cas des pyramides, mayas notamment, l'escalier central menant à la porte du temple située au sommet est plus qu'un symbole, car il rend l'élévation physique et spirituelle, reliant ainsi l'homme, le mode matériel et les forces de l'univers.
 
Ces éléments sont quelquefois placés en pleine lumière, mis en évidence pour le pèlerin, comme c'est le cas pour le labyrinthe de la cathédrale de Chartres, ou à l'inverse, immatériels, ils sont cachés et réservés aux initiés, comme pour les menhirs, pour qui le parcours initiatique, seul connu des druides, était obligatoire pour les activer et recevoir leur énergie.
 
Mais dans tous les cas, il nous est dit qu'il nous faut avoir une démarche pour nous élever, qu'il nous faut donner pour recevoir, que notre élévation passe par un cheminement.
21 septembre 2014

Menhirs

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A Carnac, entre autres lieux, de grandes pierres sont dressées vers le ciel et alignées. Les lignes qu'elles matérialisent sont orientées suivant la course du Soleil le jour du solstice d'été. Selon les radiesthésistes, ces mégalithes sont aussi situés sur l'emplacement de réseaux telluriques, notamment le réseau d'or, le même réseau sacré que celui de la grande pyramide de Gizeh et de la cathédrale de Chartres.

Toujours selon eux, les menhirs, au temps des druides, remplissaient la fonction de catalyseur énergétique de la force guérisseuse de la Terre. Nous pouvons remarquer que nous retrouvons dans ces alignements tous les éléments constitutifs des lieux d'énergie, même si dans ce cas, ils s'expriment différemment, tout du moins à la vue du profane. L'orientation par rapport au Soleil, celle par rapport à l'univers concrétisée par la verticalité sont présentes, mais à la masse, au gigantisme, et à la forme géométrique, pyramidale et ses multiples références aux nombres, notamment celui d'or et à Pi, ainsi qu'à d'autres grandeurs cosmiques, les druides ont préféré une autre disposition, une répartition plus en liaison avec la Terre et les réseaux telluriques.

Il est communément admis que les alignements de menhirs sont contemporains à la grande pyramide. Si cette hypothèse s'avère exacte, nous nous apercevons alors que les vestiges des différentes civilisations qui sont parvenus jusqu'à nous ne reflètent pas toujours leur avancement, avancement qui n'est pas forcément lié, comme nous le concevons ordinairement, à la sophistication de ces sociétés, notamment technologique.

La connaissance des réseaux cosmotelluriques et l'utilisation de l'énergie guérisseuse de la Terre par les druides, comme la coïncidence de l'alignement des menhirs avec ces réseaux tend à le prouver, montre une société dont la culture était, en comparaison avec celle des civilisations des pyramides, plus en rapport avec la nature, culture différente mais néanmoins avancée. Une telle connaissance ne peut que révéler aussi une intuition élevée de la part des druides et donc un haut niveau de conscience par rapport à l'univers.

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17 septembre 2014

Cathédrales

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Les visiteurs qui pénètrent à l'intérieur des pyramides contemporaines d'Ukraine ou de Russie ressentent l'énergie particulière qui émane de ces lieux. Il en est de même pour les personnes qui gravissent les escaliers de celles des Mayas et qui franchissent la porte du petit temple situé à leur sommet. Après être redescendues vers le monde matériel, elles disent avoir eu l'impression d'avoir été approchées par une intelligence supérieure et en être transformées. Peut-être pas toutes cependant, car il faut probablement initialement être dans une démarche spirituelle d'évolution pour que notre conscience soit touchée par cette force et perçoive la transformation qu'elle procure.

Ces monuments fonctionnent comme des amplificateurs d'une énergie naturelle de guérison, voire plus, d'amélioration de la conscience. Les églises romanes et les cathédrales reprennent ce principe, mais plus généralement, tous les édifices religieux, de toutes les confessions, étudiés par les radiesthésistes présentent, à quelques variantes près, les mêmes caractéristiques au niveau de leur construction, c'est-à-dire, en plus de leur orientation, la présence de réseaux telluriques à leur emplacement.

Dans les églises romanes, le franchissement du porche est aussi l'occasion pour le visiteur d'enjamber un réseau d'eau, naturel ou artificiel, qui diminue son énergie spirituelle et le déconnecte du monde matériel. Le chœur, quant à lui, est presque toujours parcouru par un ou plusieurs rayons d'un réseau tellurique, généralement du réseau d'or, voire situé sur un nœud de ce réseau sacré. Le visiteur, qui est censé être dans un état psychologique latent et donc de réceptivité accrue depuis son arrivée est ainsi ré-énergisé durant son parcours de la nef et du déambulatoire par des forces de guérison et d'élévation de conscience. Dans certains ensembles religieux plus importants, comme les abbayes, les moines et les pèlerins ont des entrées différentes voire des circuits de déambulation distincts, certainement afin d'adapter les énergies à la nature des croyants.

Dans les cathédrales, ce principe de fonctionnement a été amélioré, puisqu'à l'énergie de la Terre, les architectes ont ajouté celles du cosmos avec l'utilisation des réseaux cosmotelluriques cette fois, par l'intermédiaire des vitraux. Ils ont aussi joué sur la lumière et ses couleurs pour l'illumination du chœur et des reliques, créant ainsi une ambiance propice à la prière et l'impression de verticalité qui ressort de l'architecture gothique s'ajoute à cet état psychologique en suggérant l'élévation vers Dieu. Dans les proportions générales, de nombreuses références au nombre d'or et au nombre Pi, symboles d'harmonie, sont utilisées, comme pour les pyramides, notamment celle de Gizeh. Tous les éléments architecturaux des cathédrales cumulent, à leur façon, leurs énergies pour élever la conscience du visiteur, comme les flèches, surtout celle placée à la croisée du transept, au-dessus de l'autel, qui jouent peut-être le rôle de pyramides gothiques.

Ainsi, le savoir ésotérique ancestral des anciennes civilisations a survécu à leur déclin et au moins en partie transmis, entre autres par les moines, aux civilisations occidentales. Nous pouvons probablement y trouver l'explication dans les origines géographiques du catholicisme influencé dès ses débuts par les égyptiens des pharaons.

15 septembre 2014

Pyramides

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Au fil du temps et jusqu'à une période récente, nous avons découvert des pyramides, non seulement en Egypte, mais sur tous les continents, quelquefois ensevelies sous la végétation ou camouflées sous forme de collines. Elles présentent des distinctions notables en fonction des différentes cultures des peuples qui les ont construites, certes, mais ce type d'architecture est néanmoins un phénomène planétaire. Vues du ciel, elles constituent un maillage mondial, en possible relation avec les réseaux énergétiques dits cosmotelluriques. En effet, la plus célèbre d'entre-elles en tous cas, la grande pyramide de Gizeh en Egypte a été bâtie à l'emplacement d'un nœud du réseau d'or, autrement appelé réseau sacré, lieux considérés comme les plus importants de la planète, énergiquement parlant.

En Russie, des pyramides contemporaines produiraient des champs énergétiques de grande envergure et au moins de l'une d'entre-elles émane une énergie dite de guérison de la Terre, une énergie électromagnétique d'une origine inconnue, énergie dont l'existence a été constatée scientifiquement. De plus, des analyses ont montré que cette énergie que nous pouvons appeler pyramidale favorise la croissance, la santé et la longévité d'éléments biologiques placés à l'intérieur de ce type de bâtiments. Selon certains ésotériques, ces monuments seraient des condensateurs, des amplificateurs d'une énergie naturelle émanant d'un vortex, d'une cheminée dont l'emplacement coïncide avec celui des nœuds cosmotelluriques. La position géographique, la masse mais aussi la forme des pyramides seraient primordiales à l'émergence de cette énergie et ainsi pour se connecter aux forces de l'univers.

Des scientifiques ont étudié ce pouvoir pyramidal, notamment à travers les propriétés électriques, magnétiques et radioactives des pyramides. Ils ont découvert que les structures pyramidales émettent un champ d'énergie qui les entoure et qui, non seulement les isole de tous les champs électromagnétiques terrestres connus, mais aussi que ce champ d'origine inconnu jusqu'alors s'oriente vers la constellation d'Orion. Pour les partisans de la théorie des anciens astronautes, cette dernière caractéristique laisse à penser que les pyramides seraient, en utilisant l'énergie naturelle de la Terre, un moyen d'établir une connexion avec l'univers voire avec d'autres dimensions ou encore avec d'autres civilisations extraterrestres, peut-être celles de nos origines ou celles responsables de notre subite évolution.

Ainsi, il s'avère qu'un savoir ancestral a pu être perdu à l'occasion du déclin de ces grandes civilisations, civilisations que nous pourrions appeler les civilisations des pyramides et qui, à l'évidence, étaient beaucoup plus évoluées que nous le pensions jusqu'à présent, dont la culture était peut-être moins tournée vers la technologie que la notre mais certainement plus spirituelle et orientée vers les forces de la nature et universelles.

13 septembre 2014

Interprétations

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Tous les états modifiés de conscience nous font découvrir une réalité différente de celle que nous percevons dans notre état de conscience dit normal, une réalité différente ou un prolongement de celle que nous concevons habituellement ou encore nous imposent une autre construction de celle-ci. Mais plutôt qu'une perception, c'est plus probablement l'interprétation des événements qui diffère avec l'état de conscience. Car, durant ces expériences, nos sens sont généralement mis en sommeil pour permettre à l'esprit de se libérer et d´atteindre un niveau supérieur, notre perception est donc atténuée.

Du reste, pour aller plus loin, nous pouvons considérer que notre existence, ou plutôt ce que nous appelons nos émotions, est une longue série d'interprétations des événements, et ce que nous appelons notre expérience, le bilan que nous en avons déduit. Et ce sont ces conclusions qui constituent notre véritable patrimoine, qui participent à notre élévation de conscience.

De part leur nature, nos interprétations nous sont personnelles et peuvent même changer en fonction de notre point de vue. Il apparaît donc difficile dans ce contexte de les partager intégralement. Ce manque d'universalité peut nous laisser croire que, dans notre état de conscience actuel tout du moins, la Vérité est inaccessible.

Mais le but de notre existence n'est pas d'atteindre cette Vérité, il est de progresser vers elle. Et si le caractère subjectif du côté interprétationnel des événements nous fait hésiter sur la direction à donner à notre chemin de vie, il faut nous rappeler qu'il n'existe pas de mauvais chemin puisque tout est interprétation.

Nous pouvons cependant être sûrs qu'en agissant avec amour, nous faisons toujours de notre mieux. C'est la garantie de ne pas nous tromper, au sens où nous le concevons. Car même si d'éventuels épisodes de notre existence nous apparaissent alors comme des erreurs, nous ne pourrons en aucun cas les considérer comme des fautes mais simplement comme des éléments à ajouter à notre expérience. Nous pouvons en déduire aussi, par la même occasion, que tout jugement est relatif voire inutile puisque subjectif, que notre évolution ne passe pas par lui. Il apparaît alors que le fondamental de notre démarche est l'intention.

10 septembre 2014

Hypnose

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Dans l'état d'hypnose, un esprit par l'intermédiaire de mots et d'intonations influence un autre esprit. Un ego par un consentement initial se met momentanément en sommeil pour permettre qu'une pensée extérieure se substitue à sa propre pensée. Vu du dehors, l'être hypnotisé semble percevoir une autre réalité que la réalité commune. Mais, en fait, sa perception plutôt que d'être modifiée est inhibée. La suggestion neutralise les sens et remplace les sensations physiques par une pensée qui décrit un autre contexte que celui de la situation courante. L'esprit alors s'adapte et évolue dans cette nouvelle réalité.

Comme dans tout état de conscience modifiée, l'hypnose sépare le corps et l'esprit, tout du moins dans une certaine mesure, c'est-à-dire au niveau de conscience que nous pouvons appeler supérieur, celui qui contribue à notre évolution, notamment par les sensations et les émotions. Et l'esprit ainsi libéré a la possibilité d'accéder à de nouvelles expériences induites par cet état d'hypnose.

Le niveau de conscience dit reptilien, celui qui gère nos fonctions physiques, lui, n'est pas conditionné directement par ce nouvel état mais y réagit, il s'adapte lui aussi pour se mettre en adéquation à la nouvelle situation que lui impose le niveau de conscience supérieur.

Nous pouvons ainsi clairement constater que l'esprit peut interagir uniquement par la force de la pensée, celle de l'intention, non seulement avec la pensée d'un autre esprit mais aussi sur la construction de sa réalité.

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