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La voie spirite
31 octobre 2014

Acceptation

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Et un jour vient le temps de l'acceptation. Si, pour certains d'entre nous, les événements nous ont amenés à une recherche spirituelle, que nous avons pour cela accepté de suivre une démarche et que cette démarche est sincère, alors inéluctablement nous allons, sans nous en rendre compte, progressivement nous désengager pour parvenir à cet état de non-implication.
 
Après la colère, les peurs, le vide, la souffrance, vient le moment d'un calme intérieur relatif par rapport aux événements. Les sentiments et les émotions que nous avons éprouvés jusqu'à l'anéantissement de nos anciennes valeurs vont s'estomper pour laisser la place à la spiritualité et nous allons comprendre qu'elle est un chemin étroit entre ce que nous appelons le bien et le mal. Les événements deviendrons seulement le décor de notre existence et nous laisserons entrer dans notre point de vue, notre bulle personnelle, uniquement les éléments que nous avons choisis par rapport à notre libre-arbitre.
 
Cependant l'état d'acceptation est un état de conscience que nous pouvons atteindre sans que nous ayons eu réellement l'intention délibérée d'y parvenir. Le travail que nous avons effectué, la recherche à travers notre démarche spirituelle, nous amènent à une certaine compréhension, très probablement plus inconsciente qu'atteinte consciemment, et cette compréhension détermine un nouveau référentiel qui, avec le temps, nous transforme, sans que nous puissions clairement le définir. Mais cette transformation ne suffit pas à accéder à cet état d'acceptation. L'ensemble des sentiments et les émotions a fait son œuvre, grâce à la sincérité de notre démarche. Ou plutôt, après avoir pris conscience que nous les subissions et après avoir appris véritablement à les goûter pour en pressentir le but, ils nous ont donnés une autre partie de la compréhension.
 
Mais l'acceptation n'est pas un renoncement, au contraire, notre égo est en sommeil pour nous permettre de trouver notre véritable chemin, en nous débarrassant de l'excitation des émotions, pour la remplacer par une détermination sereine non réactionnelle et donc plus consciente de notre environnement personnel. Nous comprenons alors que, comme auparavant lorsqu'ils nous ont amenés à nous remettre en question, les événements nous ont poussés à cet état, qu'il est vain de combattre leur déroulement, que leur refus est une cause de souffrance et leur acceptation, aidée par notre nouvelle compréhension, le commencement d'une libération. Nous n'appréhenderons certainement pas le but ultime, personnel et collectif, de ce mouvement mais nous prendrons conscience de notre appartenance au Tout et nous nous libérerons de nos chaînes, notamment matérielles, qui nous freinent voire qui empêchent notre avancement.
 
Et si cette compréhension est indispensable pour parvenir à cet état, nous le ressentirons néanmoins comme un état de conscience et non comme le fruit d'un raisonnement intellectuel et nous saurons instinctivement qu'il ne représente pas un but en soi mais un point de départ, d'un nouveau départ, celui d'une nouvelle étape. Cet état ne nous empêchera pas de souffrir du manque d'amour, mais il nous guidera vers lui, pas celui que nous imaginons habituellement mais celui inconditionnel, véritable que nous ressentirons peut-être et qui nous paralysera par sa force. Il ne sera probablement pas permanent mais, avec le temps, il tendra à le devenir car il est le signe que nous sommes dans la bonne direction, celle qui nous convient, qui nous est destinée ou qui nous correspond au moment présent.
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23 octobre 2014

Dinosaures

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Aux temps préhistoriques, en Australie, vivaient des animaux géants. Ils constituaient ce que les paléontologues appellent la méga-faune et ont aujourd'hui disparu, non pas à la suite d'une évolution darwinienne mais victimes d'une extinction massive d'origine inconnue. Probablement qu'ils n'ont pas su s'adapter à l'action combinée de l'arrivée d'un nouveau prédateur que fut l'homme en ces temps là et de la modification de son environnement qu'il a occasionné. Ou plutôt, peut-être qu'ils n'ont pas pu, car d'autres espèces d'animaux, plus petits et leurs contemporains, ont survécu jusqu'à nos jours. Mais la grande taille de ceux de la méga-faune, que nous aurions pu penser être un avantage pour se déplacer et se défendre leur a été finalement fatale car très certainement nécessitait trop de nourriture et d'eau pour leur survie.
 
La fin des dinosaures, il y a des millions d'années, quels que soient les événements qui ont conduit à leur disparition, nous montre combien un certain gigantisme est finalement beaucoup plus fragile que nous le pensons. Il n'y a en ce domaine pas de hasard, l'histoire s'est répétée avec la même conclusion. La nature est ainsi faite qu'elle élimine tout ce qu'elle juge inadapté à son milieu. Trop grands, trop gros, ils n'étaient plus en symbiose avec les éléments et la nature a finalement corrigé son erreur, une fois de plus, sans pour cela éradiquer la vie, seulement une branche de son évolution en lui laissant la possibilité de se développer autrement, en privilégiant une autre voie, celle qui deviendra la notre.
 
Mais l'humanité n'a pas le droit à une exception à cette loi naturelle. A titre collectif, si les hommes ne veulent pas devenir les dinosaures de demain, quel que soit le chemin qu'ils décident d'emprunter, technologique entre autres, ils leur faut apprendre à adapter leurs besoins aux capacités de leur planète et non l'inverse, tout du moins dans un futur proche. Et la Terre nous le rappelle.
 
A titre individuel, c'est lorsque matériellement nous sommes en adéquation avec notre juste besoin que nous pouvons avancer. Car c'est uniquement quand nous sommes libérés de ces contraintes que nous pouvons nous consacrer à notre élévation de conscience. Notre égo en est certainement contrarié et celui d'autrui sûrement aussi, car nous considérons que notre évolution doit être avant tout une évolution matérielle mais c'est en dépassant cet état d'esprit que nous prendrons du temps, pour nous si précieux, pour accéder à notre vraie nature.
19 octobre 2014

Fourmis

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D'après les hypothèses les plus couramment admises aujourd'hui, la vie est apparue sur la Terre sous forme de cyanobactéries. Ces micro-organismes auraient colonisé les milieux aquatiques et seraient à l'origine du déploiement de l'oxygène dans notre atmosphère, oxygène nécessaire à toute vie terrestre.
 
L'origine de la vie elle-même reste cachée pour les esprits cartésiens malgré leurs efforts pour la découvrir. Et si la découverte d'acides aminés dans des météorites tombés sur Terre leur laisse à penser que la vie vient des étoiles, cette hypothèse ne fait que repousser le mystère au sein de l'univers.
 
Quoiqu'il en soit, ces micro-organismes marins des origines continuent encore et toujours leur œuvre des milliards d'années après leur apparition sur notre planète. Selon la théorie darwinienne, ils ont, avec le temps, en partie évolué pour créer le phytoplancton, le plancton végétal, qui constitue avec le zooplancton, le plancton animal, non seulement la nourriture de base donc la source de toute vie aquatique, mais aussi, par l'intermédiaire du processus de photosynthèse et de la régulation de l'atmosphère qu'il induit, le principal poumon de la Terre.
 
Sur la terre ferme, les créatures fondatrices sont plus complexes, certainement parce que la vie y est arrivée plus tard, et de plus, à leur niveau, une véritable symbiose s'est développée entre les règnes végétal et animal. En échange de la nourriture et de l'habitat ou tout du moins, dans la plupart des cas, de leur protection contre les éléments, les insectes assurent aux végétaux la pollinisation des plantes à fleurs et à fruits, le contrôle de la population de leurs parasites mais aussi le travail et le nettoyage du sol, dessus et dessous. Ceux-ci mériteraient sûrement un règne à part car ils jouent un rôle primordial pour le développement de la vie dite primaire et parce que, de part leur nombre en individus et en espèces, ils constituent un système de régulation stable et solide face aux tribulations géologiques de la planète.
 
Et leur monde est aussi un monde intelligent. Ils sont dotés, non seulement de toutes les capacités physiques pour réaliser leurs missions mais aussi d'une intelligence particulière. Par rapport à sa taille, l'insecte est souvent capable de déployer une force exceptionnelle, et cette force est aussi quelquefois démultipliée à travers une organisation collective, notamment chez les fourmis. Elles ont développé une intelligence visible notamment dans la construction de leur habitat mais aussi invisible, quand leur coordination est au service strict de l'efficacité. Cette efficacité est telle que leur méthode intrinsèque a donnée naissance à un type d'intelligence artificielle appelée intelligence en essaim et appliquée dans différents algorithmes de logiciels modernes, optimisant notamment la transmission de données entre systèmes.
 
Mais si leur communication particulière peut être facilement explicable par le processus chimique des phéromones, de nombreuses autres attitudes sociales le sont moins, la répartition des tâches voire l'entre-aide entre autres. Dans ce type de colonies, la mission est le seul objectif et aucune place n'est laissée à l'individualité ni même à l'instinct tel que nous le concevons, c'est-à-dire un instinct individuel de survie, puisque tout agissement est dédié au collectif. Mais si la multitude des comportements individuels simples implique l'émergence de ce que nous pouvons appeler une conscience collective, elle n'est que la conséquence de ce que la nature, par son évolution, a permis.
 
Finalement, nous ne pouvons que constater que la nature a créé une intelligence extérieure et indépendante de l'animal, par le biais d'une collectivité et concrétisée dans un modèle de société ressemblant en certains points à la notre, à un niveau de la création que nous considérons comme de base voire primitif. Selon notre perception, elle a donné naissance, en quelque sorte, à une entité immatérielle dépassant la notion d'individu, mais nous pouvons aussi dire que, dans ce cas, les individus comme la communauté dont ils font partie sont pensés par la nature puisqu'elle seule les dirige.
8 octobre 2014

Légumes

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Au Mexique, un agriculteur maraîcher obtient des récoltes exceptionnelles, plus miraculeuses. A tel point que tous les agronomes du pays viennent le visiter. Mais personne n'a jamais découvert son secret, en dépit de toutes les analyses effectuées. Pour lui, il n'en a pas, il dit communiquer avec les plantes, avec l'esprit des plantes. L'homme parle à ses légumes. Plus, il leur parle avec amour. A travers le son de sa voix, il leur transmet de l'amour. D'autres personnes, de part le monde, disent entrer en relation avec les esprits des plantes par la méditation. Elles parviennent du reste aux mêmes résultats que Don José Carmen, sur des terres parfois arides ou salées et sans apport artificiel.
 
Et ainsi, dans tous les cas, les plantes s'épanouissent de façon inhabituelle, comme il est inhabituel pour les hommes de communiquer avec amour avec des plantes. Peut-être que leur réaction à ce stimuli n'est pas volontaire de leur part car les végétaux n'ont pas forcément le goût du sacrifice. Les acacias empoisonnent les koudous quand, à la période sèche, ils jugent que les antilopes mangent trop de leur feuillage et qu'ils se sentent en danger. Mais, puisque les effets physiques sont présents, nous ne pouvons guère réfuter que cette émanation d'amour provoque un changement matériel. Les esprits cartésiens y verront, au mieux, une transmission énergétique voire électromagnétique de l'esprit de l'agriculteur vers le corps de la plante, et les plus mystiques, une collaboration entre l'homme et les végétaux, entre les esprits des deux règnes, où l'amour joue le rôle de catalyseur.
 
Encore faut-il accepter l'idée que les végétaux aient un esprit. Des études scientifiques contemporaines tendent â démontrer que les plantes ont, même si leur construction est particulière à leur règne, un fonctionnement similaire à tous les êtres vivants. Certaines dorment et toutes possèdent une horloge biologique, la même que celle de tous les organismes biologiques. Comme les animaux et les humains, elles produisent des anticorps lorsque leur métabolisme est attaqué. Elles perçoivent leur environnement et le mémorisent, mieux, elles l'analysent et l'explorent de façon intelligente à travers ce qu'appelait Darwin, leurs racines cerveau, entre autres. Leur apparente fixité les ont amenées à adopter des stratégies de développement propres à leur règne, elles utilisent les éléments comme le vent et les animaux pour disperser leurs graines, elles séduisent par leurs couleurs, leurs formes et leur parfum les insectes pour les attirer et assurer leur pollinisation, et elles utilisent même parfois l'homme. C'est ainsi que, grâce à lui, les céréales, par exemple, ont conquis le monde.
 
Si par la complexité de l'ADN nous estimons l'évolution d'une espèce, alors nous pouvons considérer que les végétaux ont, dans leur direction, réellement suivi un processus identique voire supérieur aux autres êtres vivants. Le riz, par exemple, possède un ADN plus sophistiqué que celui de l'homme. Notre totale incompréhension de leur fonctionnement physiologique nous amène à les considérer comme des êtres à part mais les découvertes récentes nous montrent qu'une vision plus globale nous permet de comprendre qu'il existe une grande cohérence dans le développement de tous les êtres vivants de tous les règnes, qu'un Tout existe et est à l'œuvre.
 
Dans ce cadre, puisque tous les éléments sont présents pour son avènement, rien ne nous permet de réfuter l'idée que les végétaux ont une conscience, bien au contraire, une conscience certainement d'une nature différente que celle que nous concevons mais une conscience tout de même.
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